L’intérêt d’Amar pour les conditions de vie et de travail des artistes de la diaspora algérienne en France s’est élargi à une recherche sur l’impact de l’histoire coloniale sur leurs pratiques et la réception de leurs œuvres. Au cours de ces recherches, Amar a découvert la chanteuse algérienne du XIXe siècle Kadoudja, qui a fait l’objet d’articles dans des revues spécialisées, mais qui n’a pas laissé de traces. Kadoudja se produisait dans les cafés-concerts parisiens, une des premières formes de l’industrie musicale. Bien qu’elle ait été célébrée pendant sa carrière, elle est tombée dans l’oubli après sa mort.

Cette présentation se concentrera sur les traces laissées par Kadoudja, son histoire personnelle, la manière dont l’orientalisme a pu façonner sa vie d’artiste et la façon dont elle a été perçue par le public et la presse. Amar partagera ses réflexions sur l’exotisation de Kadoudja, mais aussi sur l’absence de sa propre voix et sur les moyens possibles de la faire revivre, tout en précisant qu’il s’agira d’une autre interprétation spéculative.

Présentation en anglais